Ha, les coups… c’est rien de les prendre, encore faut-il les digérer… L’autre matin, je me lève de mauvaise humeur car j’avais fait un cauchemar incroyable : jugez-en par vous-même.
J’ai rêvé que je me promenais boulevard du gnon et qu’une multitude de gens arrivait vers moi pour me donner une correction…
Il y avait le boxeur qui m’a filé un uppercut
Puis le pâtissier m’a collé une tarte
le noir m’a envoyé un marron
le médecin, une toise : oui, c’était un médecin de la médecine du travail… vous savez bien : ceux qui servent à rien mais qui coûtent cher à la sécu
le confiseur une praline
le menuisier, un taquet
le paysan, une avoine
l’alcolo, une tournée
le gaucher, une droite
le cévenol, une châtaigne
le bidasse, un ramponeau
le musicien, un jab
le fumeur, une bastos
le boulanger, un pain
le forain, une beigne
le bûcheron m’a cogné
l’artilleur m’a envoyé un scud
le viennois, m’a filé une valse
le fauché, une raclée
j’ai pris deux baffles par un haut parleur qui était enceinte
j’ai reçu un pruneau par un gars qui était à jeun
j’ai ouvert le placard j’ai pris une mite et ma femme est rentrée des courses et elle me dit : « tu as raté un super truc au super marché : il faisait une journée coup de poing ! »
Comment voulez vous qu’après ça, je n’aie pas de bleus à l’âme ?